Credit manager : rendre intelligible la donnée sur les entreprises

Le métier de credit manager a bénéficié ces dernières années des évolutions structurelles liées à la digitalisation et à l’émergence du big data. Infolegale vous propose de revenir sur la question.

Fluidifier le processus de vente

Dans un contexte toujours tendu, en tant que credit manager vous devez garder le contrôle sur votre poste clients en veillant à :

  • Réduire le risque d’impayés en raison de créances douteuses
  • Maîtriser vos besoins en liquidité et votre besoin en fonds de roulement
  • Contrôler les risques liés à une augmentation démesurée du poste clients au détriment des autres postes financiers de votre société (investissements)

Afin de répondre à ces objectifs, la digitalisation de votre entreprise vous offre plusieurs options :

  • Utiliser des logiciels spécialisés – Grâce à diverses fonctionnalités, les logiciels de credit management assistent les credit managers dans leurs missions quotidiennes : processus de justification des comptes, relances clients, agenda dynamique, mesure des KPI…
  • Opter pour un ERP (Enterprise Ressource Planning) – Ce logiciel de gestion contribue au bon fonctionnement de l’entreprise.
  • Opter pour un CRM (Customer Relationship Management) – Un CRM permet l’amélioration des relations client.

Bénéficiant des avancées technologiques, notamment en matière de gestion de bases de données, en tant que credit manager vous êtes devenus un rouage essentiel de la politique crédit des entreprises. A ce titre, vous êtes garant de la fluidification de l’ensemble du processus de vente, y compris en amont de la facturation.

Automatiser les procédures

credit manager et data

 

Le credit manager intervient aujourd’hui à tous les niveaux de la relation commerciale :

  • Prospection commerciale : évaluation client
  • Ouverture compte-client : identification
  • Validation des conditions de paiement : conditions de paiement, encours
  • Livraison : facturation, localisation
  • Recouvrement : négociation

La digitalisation de la fonction finance a permis d’améliorer les processus opérationnels et tend peu à peu à enrichir les modèles décisionnels. Cette approche a trois finalités :

  • La suppression des tâches manuelles, chronophages susceptibles de causer des erreurs de saisie
  • La standardisation des processus
  • L’optimisation des outils et des bases de données internes, notamment dans une optique d’intégration de données et de déploiement du machine learning.

Les logiciels type ERP sont donc des outils facilitant le suivi de l’ensemble du processus achat : de la définition du besoin du client à la contractualisation. Mais plus intéressant encore, ils vous permettent d’enrichir vos bases de données avec une quantité importante de données tierces, comme celles fournies par Infolegale :

« Chez Horoquartz, nous avons développé un outil interne adapté à notre ERP. Grâce à ce système, les relances sont automatisées. Nous sommes également alertés en cas de dépassement d’encours. Cette automatisation permet un gain de temps important. Pour faciliter notre travail, les différents systèmes d’informations sont reliés entre eux. Notre ERP est donc connecté à notre CRM qui est lui-même connecté à Infolegale. » Fabienne Guiliana, responsable crédit chez Horoquartz.

New Call-to-action

Smart Data plutôt que Big data…

Par voie de conséquence, la digitalisation a permis l’intégration d’une multitude de données autrefois peu utilisées par les credit managers.

Néanmoins, multiplier les sources d’information est une condition, certes nécessaire, mais insuffisante pour améliorer le pilotage de votre poste clients. D’une part, une donnée brute nécessite une expertise pour être interprétée et, d’autre part, elle doit être pondérée et hiérarchisée en fonction de différents critères.

Si en tant que credit manager vous souhaitez obtenir la meilleure interprétation possible de la situation financière de vos clients, c’est la présence de signaux faibles ou de signaux forts qui permettent d’identifier un risque à court, moyen ou long terme concernant l’insolvabilité d’une entreprise. Ainsi, l’expertise de sociétés d’Information comme Infolegale est de croiser plusieurs signaux faibles permettant d’identifier un risque à court terme.

Le développement de l’open data a permis à de nombreuses entreprises de se rendre compte qu’il n’y avait pas d’information sans retraitement de la donnée.

A Infolegale, nous disposons d’un système d’alerte et de règle informatiques qui nous permettent d’analyser la cohérence des informations issues des diverses sources de données. Par exemple, nous regardons si le SIREN qui nous est communiqué correspond bien à l’identité de l’entreprise dont il est question. Il s’agit de l’erreur la plus fréquente figurant dans les bases de données publiques. Nos algorithmes nous permettent d’identifier et de retraiter automatiquement ou manuellement ces erreurs potentielles. Il est également essentiel de s’intéresser à la cohérence des données en croisant toutes les données entre elles, de façon à identifier les erreurs. C’est pourquoi, chez Infolegale, nous privilégions la production de nos propres bases de données.

 

A retenir :

La digitalisation a permis d’améliorer les processus opérationnels et tend peu à peu à enrichir les modèles décisionnels. Cette approche a trois finalités :

  • La suppression des tâches manuelles,
  • La standardisation des processus
  • L’optimisation des outils et des bases de données internes

La digitalisation de votre entreprise vous offre la possibilité d’intégrer une quantité d’informations issues de différentes sources.

Néanmoins, multiplier les sources d’information est une condition, certes nécessaire, mais insuffisante pour améliorer le pilotage de votre poste clients.

Il est donc nécessaire de faire appel à des spécialistes de l’information et de la donnée qui sont les seules à savoir traiter et interpréter l’ensemble des informations disponibles.

 

Commentaires